hier, j’ai demandé a dieu s’il m’aimait,
quand je dis dieu, je pense a la petite voix qui est en moi, celle qui me serre dans mes bras, qui rattrape l’espoir et le nourrit de baisers, celle qui me dit que je suis belle, que l’homme est amour, que tout est possible, que toute chose est l’un et que l’un est toute chose, que je suis l’assiette que je lave, l’arbre que j’embrasse, la femme que j’admire, celle qui me dit de croire en l’autre, de croire en moi, de croire aux anges et aux fées, celle qui me dit que les nuages se mangent et que les souvenirs sont vivants, que les ombres sont libres, que les feuilles me saluent, que la paix est en nous et que l’âme se régale, de nos joies, de nos rêves, de nos enfantillages, et qu’à la nuit tombée elle s’envole pour danser au milieu des étoiles
hier, j’ai demandé à dieu s’il m’aimait,
il m’a répondu,
-bien sûr, mais pas plus pas moins que la personne qui descend l’escalier à côté de toi,
-pas plus?
-non
-mais pas moins?
-pas moins non plus. mon amour est infini. et le tien aussi.
heureuse ou triste, je t’aime, maladroite, paresseuse, capricieuse, je t’aime. tu comprends?