Un fossoyeur creuse une tombe. Il en est tombé des morts ces temps-ci… Quelque chose est pourri au Royaume du Danemark.
Hamlet est un jeune homme un peu torturé, son père vient de mourir et sa mère Gertrude ose se remarier avec son oncle Claudius. Le spectre de son père lui apparaît une nuit pour lui révéler que Claudius l’a empoisonné et qu’il doit le venger. Or Hamlet est amoureux d’Ophélia, mais avec un tel poids sur le dos il ne peut plus lui donner autant d’attention qu’il le voudrait. Et malheureusement, il tue Polonius, le père d’Ophelia, alors que celui-ci l’espionnait derrière un rideau. Ophélia perd la raison et se noie dans un lac. Hamlet l’ignore mais pour son crime est chassé du pays.
C’est ici que le fossoyeur croise le destin d’Hamlet, dans le cimetière où il erre, tapi entre les tombes.
Lorsqu’il découvre un crâne près d’une fosse, Hamlet s’interroge.
-Mais pour qui creuses-tu cette tombe, fossoyeur? Pour un homme?
-Non, Monsieur.
-Pour une femme alors?
-Non plus.
-Pour qui donc alors?
-Pour quelqu’un qui fut une femme mais repose son âme, elle est morte.
-Et cette femme, fût-elle morte, a-t-elle un nom?
-Oui. Ophelia.
Hamlet pleure sa tristesse pendant que Laertes, le frère d’Ophelia, songe à venger son père et sa soeur. Lors du combat final, la reine boit dans le verre empoisonné que Claudius a préparé pour Hamlet et meurt tandis que Laertes touche Hamlet de son epée trempée dans le même poison. Alors Hamlet tue Laertes puis Claudius et finalement s’allonge sans vie sur le sol.
Opéra d’Ambroise Thomas
Adapté de William Shakespeare
Représentations 17 et 18 Janvier 2008 au Cochrane Theatre à Londres
Mise en scène de Ian MacKenzie-Thurley
Décor et costumes: 9 élèves de Saint Martins dont moi! (les photos ci-dessus, prises par Clarisse d’Arcimoles, sont extraites de la scène que j’ai designée!)