PEINTURE

2024 • Forêt, mer et montagne

Série en cours de production.


Les oeuvres disponibles à la vente


2022 • De la maison à l’atelier

Un quadratique qui synthétise le trajet de la maison de l’artiste à son atelier à Ascain, par la route des crêtes, les montagnes et les pottioks du Pays Basque.

De la maison à l’atelier, 2022

2022 • Midsommar

Je voulais peindre des couchers de soleil.
J’ai découvert la nuit blanche du solstice en Suède.
Il y avait cet arbre au centre. Un pin asymétrique.
J’ai peint des levers de soleil, leurs reflets sur la mer aux formes géométriques.

J’ai commencé par une nuit imaginaire.
Les couleurs m’ont agrippé le violet le gris le vert.
Elles ont tout envahi, mon corps mon esprit la toile ma vue.
Tant et tant que les formes elles-mêmes ont disparu.

Un duo un binôme deux peintures qui ont grandi ensemble
Se fortifient se répondent s’exaltent il me semble.
Peut-on vraiment les séparer?
L’une chez Pinault l’autre au musée?

Alors nous avons affaire à un diptyque messieurs dames.
La tragédie du couple au grand dam
des collectionneurs aux murs pleins
En voilà deux vous qui n’en vouliez qu’un.

C’est en tout cas une double porte vers des possibles inexplorés
Que je vais visiter encore plusieurs mois, peut-être des années.
Le voie de Kandinsky résonne dans ma tête, comme une longue horizontale
et sur laquelle je me déplace, du réalisme pur à l’abstraction totale.

De gauche à droite, de droite à gauche et au-delà.
Au-dessus en dessous de haut en bas.
Ceci n’est qu’un début. Ceci n’a pas de fin.
Comme on chemine la terre, la psyché humaine et tout ce qui n’est pas certain.


2020 • Memory Lake

“Si ma mémoire est un lac, alors je nage à sa surface, récupérant deci delà, débris de souvenirs, parcelles de sensations, une lumière orange sur la tente de camping, la ligne horizontale et souple tracée par un canard et qui fend l’étendue imperturbable. […]

Cette série de peintures à l’huile est née d’un travail de retranscription des moments vécus par l’artiste lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande et Australie en février 2020, avec pour seuls outils sa mémoire et les dessins croqués sur place.

2019 • L’heure bleue

Ces quelques peintures qui viennent compléter la série Turquoise-Outremer ouvrent une fenêtre sur des paysages côtiers à l’heure où les contours se font moins nets, où les corps se mêlent au monde qui les entoure.

2018 • La Cascade

La recherche picturale de cette série met l’accent sur la transcription de sensations corporelles dont l’artiste a fait l’expérience lors d’un stage sur le mouvement authentique dirigé par Nadia Vadori-Gauthier, et notamment une matinée passée à danser sous une cascade avec 27 autres participants.

Le choix de la peinture à l’huile se justifie pour la brillance de ses couleurs et la flexibilité que sa lenteur de séchage permet dans le travail de grattage, glacis et empâtement ouvrant ainsi les possibilités de représentation des sensations.


2018 • Bains de lumière

Cette série cherche à retranscrire des sensations corporelles relatives à l’eau et la lumière : le corps immergé dans l’eau froide d’un étang en Dordogne ou d’un lac de montagne en Laponie, le corps tantôt mangé par l’eau ou encadré par elle d’un coup de brosse, le corps parsemé de points de lumière entre les feuillages d’une forêt, ou bien des corps d’Indiens aux habits multicolores se purifiant dans le Gange. L’huile est privilégiée pour ses glacis et transparences.


2018 • Varanasi

Une série de peintures à l’huile inspirée de l’effervescence ressentie lors d’un voyage à Bénarès en Inde, la ville où les indiens viennent brûler leurs morts. Les touches de peinture sont serrées comme les corps nombreux vivants et colorés qui s’agglutinent dans les trains ou les marches des “ghâts”.


2017 • Zones sensibles

Des toiles inspirées de la lumière particulière de la Suède en hiver et des levers de soleil matinaux sur le chemin de Compostelle, des études qui mettent en valeur l’utilisation de la grisaille et du glacis.


2016-18 • Turquoise-Outremer

Cette série est née suite à deux voyages en Australie en 2010 et 2013 et l’emménagement de l’artiste au Pays Basque en 2015. La similitude des couleurs de l’Océan Pacifique avec l’Océan Atlantique l’a fascinée au point de développer une recherche autour des multiples teintes de bleu que prend l’eau aux différentes heures du jour, et notamment à l’heure dite « bleue ».


2012 • Metamorphosis

Les peintures issues des sculptures, elles-même issues des dessins aquarellés du même nom. Quand le corps devient chorégraphe et dicte à l’artiste les mouvements à suivre.


2011-12 • Clowns portraits

Des portraits à l’huile qui littéralement montre à l’extérieur le monde intérieur des personnes venues posées. Chaque personne est invitée à dessiner sur son visage à l’aide de craies de maquillage son ressenti du moment. En résulte une série de “clowns” plus ou moins burlesque et sûrement authentiques.


2010-2012 • Les Loups

Une série de peintures à l’huile inspirés du livre de Clarissa Pinkola-Estès “Femmes qui courent avec les Loups” qui urge les femmes à réveiller leur part sauvage en elles. Les tableaux ont été réalisés face au modèle alors que ce dernier hurlait puis racontait ses désirs les plus profonds.


2008-2016 • Connais-toi toi-même

L’artiste explore son reflet à travers la peinture, se mettant dans des situations tantôt quotidiennes, tantôt symboliques, transformant l’acte de peindre en un acte performatif. Le traits précis, l’attention pour les détails et la mise en scène font de cette série un journal de ses années londoniennes dans l’atelier, journal auquel viennent s’ajouter trois autoportraits de 2015 et 2016, moment où l’artiste rentre en France.