2024 • FUSION
Des visions m’apparaissent sans prévenir lors de méditations. Des formes rondes et mouvantes. Des flaques roses luminescentes. Ces nappes de lumière viennent recouvrir partiellement ma vision commune des choses. Elles ne m’apparaissent que les yeux fermés. Comme s’il y avait deux mondes: celui des yeux ouverts, celui des paupières closes.
Et si je les fusionnais? Voilà le défi que je me suis lancée. Fusionner deux aspects de la réalité sur la toile qui devient lieu de rencontre, avec un même médium, la peinture, qui en devient le liant. Les dessins, quant à eux, jouent avec la qualité pérenne de l’acrylique représentant le monde subtil et la fragilité du crayon aquarelle qui traduit l’ordinaire éphémère.
2022-2023 • De la maison à l’atelier
Des peintures à l’acrylique sur papier marouflé sur bois. Souvenirs sur la route de la maison à l’atelier.
2022• Midsommar
Une série de 9 dessins qui capture heure par heure la “nuit blanche” du solstice d’été en Suède, entre le 25 et le 28 juin 2022.
Des esquisses pour des tableaux, toutes inspirées de la vue de la maison de campagne du beau-père de l’artiste, située sur l’île d’Yxlan dans l’archipel de Stockholm.
2021 • Bathroom series
Dans cette histoire, il n’y a pas de méchant, ni de gentil d’ailleurs. Il y a un bateau rouge en plastique, des tapis plus très blancs, quelques éclaboussures et un oiseau mexicain. Le jaune fluo est mélangé au jaune primevère dans l’espoir qu’il dure plus de vingt ans. Vert de source, violet outremer, acrylique sur papier Arches déchiré à la règle comme le veut la coutume. Il y a des arbres aussi et la lueur du soir qui pénètre la fenêtre et illumine les corps. À moins que ce ne soient les corps eux-mêmes qui projettent cette lumière. Les arbres s’allongent jusque dans la baignoire, déplaçant la frontière entre la vision du dehors et celle de l’intime. L’espace joue des verticales, des carrés et des ombres portées. Degas, Bonnard et Diebenkorn se rencontrent dans cette salle de bain de papier qui mesure à peine plus de 11 cm par 15. Il y a des formats plus grands aussi. Des pastels gras dilués à la térébenthine par endroits. Le dessin juxtapose les sensations, la couleur les précise ou au contraire les efface au profit d’une quasi abstraction spatiale. Que reste-t-il quand bébé est lavé, séché, habillé? Que papa a vidé l’eau du bain et maman raccroché le séchoir? Deux trois lignes. Un vide, un plein. Et l’air épaissi dan un coin.
2020 • Memory Lake collage
2020 • Memory Lake
Ces dessins constituent à la fois une prise de notes picturales réalisée sur place (en Nouvelle-Zélande et Australie) et une recherche de mémoire qui a eu lieu dans l’atelier au moment du travail de peinture de l’artiste: dessiner d’après un dessin puis encore un dessin pour trouver la juste forme qui traduit une sensation particulière incrustée dans son for intérieur.
2019 • Mes petits bonheurs
Une série de dessins petits formats qui étudient les formes possibles d’une sensation vécue. À partir de simples dessins d’observation, Juliette June s’empare des scènes balnéaires de son environnement proche (Guéthary, Saint-Jean-de-Luz) pour les mettre à l’épreuve de sa mémoire et finalement retranscrire souvenirs et sensations sur papier en dehors de la logique spatio-temporelle conventionnelle.
2019 • L’heure bleue
Une séries de six dessins inspirés des rochers de la plage des Flots bleus à Saint Jean-de-Luz à l’heure où la lumière suspend sa ferveur pour laisser place au silence.
2019 • La danse de la serviette
Une série de six dessins animés du désir de retranscrire la force du corps humain en relation avec un tissu lourd, une plongée dans la Grèce antique en restant au bord de l’eau.
2018 • #4 La cascade
Une série inspirée de l’expérience de l’artiste avec la danseuse Nadia-Vadori Gauthier. Un stage dans le Cantal en juillet 2018 a permis d’explorer le mouvement authentique. Les performances réalisées sous une cascade ont notamment fait surgir nombre de sensation que Juliette June tente de retranscrire en dessin et collage.
2018 • Pratique quotidienne
Chaque jour, l’artiste dessine, danse et écrit ce qui surgit de l’instant. Les dessins sont parfois exécutés sur le motif mais sont le plus souvent l’extériorisation d’une sensation corporelle.
2014 • 1000 self portraits
Le mentor de Juliette June, Paul Oertel a demandé à l’artiste de créer 1000 autoportraits cette année-là pour solidifier son égo! La série n’est pas terminée.
2013 • Portraits Paysages • Expérience du monde intérieur de l’autre.
Une série de portraits-collages fait devant le modèle et qui tentent de deviner son monde intérieur.
2012 • Série “Métamorphosis” • Sublime supplice, extase ou torture?
Une série de dessins à l’aquarelle dans les tons rouges, verts ou bleus, surgis de sensations corporelles internes, comme des chorégraphies dictées à sa main par le corps de l’artiste.
2009-12 • Les Loups
Une série de dessins au fusain et au pastel inspirés du livre de Clarissa Pinkola-Estès, “Femmes qui courent avec les Loups” et qui urge les femmes à réveiller leur part sauvage intérieure.